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Il suffit de quelques grandes marques pour faire peur aux médias et obtenir la réduction au silence d’Éric Zemmour. Parmi elles, la MAIF et le groupe Ferrero. S’il est difficile de quitter le système de la banque et des assurances, ne serait-ce qu’en raison des lois en vigueur, il s’avère possible de boycotter les produits de certaines marques, à l’instar de Nutella.
Parallèlement, la grogne des agriculteurs ne cesse de monter, de même que se creuse toujours plus le fossé entre métropoles apatrides et ruralités enracinées. C’est l’occasion de rappeler que nous nous laissons facilement entraîner dans un système, la société de surconsommation, que nous avons beau jeu de critiquer tout en la finançant. Le maillon fort de cette chaîne, sans laquelle les pâtes à tartiner n’existeraient qu’à peine, est le supermarché. Attention, danger !
Le supermarché, temple de la consommation, s’est imposé partout sur le territoire français, avec ses variantes « City » et « Hyper ». Dans de nombreux secteurs, cette grande distribution fait la loi quant à la définition des prix des producteurs et au choix des denrées importées.
Son poids permet de transformer les habitudes alimentaires des Français ou encore d’influencer la politique : il suffit de regarder les rayons vegan et hallal des principales enseignes, ou encore le combat de certaines sociétés du secteur en faveur du travail le dimanche.
À côté de cela, le gaspillage est énorme, façon cantines scolaires. Ajoutez-y une bonne dose d’emballages aussi inutiles que polluants, et vous constaterez que la facilité offerte par les supermarchés est contrebalancée par des défauts cinglants. Ce sont pourtant les consommateurs qui sont ensuite taxés de pollueurs et sommés de faire du tri avec un volume de plastique presque supérieur aux denrées réellement consommables !
Et encore, nous n’avons pas considéré la piètre qualité globale des produits proposés ! Pour un prix au kilogramme légèrement moins élevé, vous aurez dans la plupart des cas moins de nutriments, mais surtout beaucoup plus de « cochonneries » et d’additifs cancérogènes.
Il est toujours facile de critiquer. Mais, concrètement, comment faire face à ce phénomène dévorant ?
Certaines campagnes ont le malheur d’être désertées : il n’y reste plus aucune vie, même pour consommer en circuit court. D’autres ont conservé des réseaux d’une densité remarquable. Mais la plupart des Français sont des urbains. Or, ici, qu’est-ce que consommer « local » ? Est-ce se tourner vers la supérette du coin, géographiquement locale ; ou bien est-ce miser sur le « local d’ailleurs » ?
Eh bien, nous croyons que la bonne réponse est dans cette seconde éventualité. Les produits de supermarché sont pour leur grande majorité des éléments transformés et ayant plusieurs fois voyagé. Le Parisien gagnera ainsi à commander de la viande directement à un producteur ariégeois garantissant un abattage bien français, comme le Breton pourra se fournir par correspondance auprès d’une fromagerie auvergnate ; c’est cela, le « local d’ailleurs ».
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