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Il ne faut en aucun cas s’attaquer aux personnes homosexuelles, lesquelles sont bien plus souvent victimes de leur état que coupable de quoi que ce soit. Il convient de s’intéresser aux vrais problèmes liés à l’homosexualité, aux besoins des personnes homosexuelles, ainsi qu’aux risques auxquels elles sont exposées.
L’image des violences domestiques dans les couples est toujours la même : les femmes sont battues par leur compagnon. Dans les cas de couples mixtes cette configuration soit de loin la plus courante, ainsi une responsable d’une association de femmes battues disait être chaque année contactée par un millier de femmes et seulement une trentaine d’homme ; le cas des couples homosexuels est en revanche quasiment toujours ignoré.
La revue [1] « Burke and Follingstad, 1999 » [2] explique les raisons de cet oubli par le caractère marginal de l’homosexualité, le message des féministes qui prétendent que les violences domestiques sont le propre de l’homme envers les femmes, et le manque de financement de telles recherches. La majorité des études utilisées sont biaisées par le mode d’interrogation, à savoir des questionnaires volontaires. Toutefois, la violence dans les couples de même sexe y est mise en évidence.
Les statistiques sont difficiles à fournir, le taux de violence domestique déclarée au Canada est de 20,8% pour les lesbiennes contre seulement 6,1% chez les femmes en couple mixte (Sinha, 2013 [3]).
La prévalence des rapports sexuels non consentis est également importante chez les couples de même sexe : l’étude « Waldner-Haugrud, 1999 » [4] rapporte que 12 % des gays et 31 % des lesbiennes ont subi des rapports non consentis avec leur partenaire. Aucun chiffre n’est fourni pour les personnes en couple mixte, mais l’étude précise juste que ces chiffres sont plus importants que chez les couples mixtes. De même l’étude « Johnson and Ferraro, 2000 » [5], rapporte qu’une femme lesbienne battue n’arrivera pas à trouver de soutien parmi ses proches qui n’arrivent pas à concevoir cette situation.
Les études sur la prévalence de l’homosexualité donnent des valeurs de l’ordre de 1,4 %, lorsque l’on regarde les populations pathologiques, telles que les patients souffrants de syndrome borderline, marqué par une sur-émotivité chronique, des valeurs de 26,6 % chez les femmes et 29,8 % chez les hommes ressortent (Reich and Zanarini, 2008 [6]). L’étude « Zubenko et al., 1987 » [7] trouvait quand à elle 57% d’homosexualité chez les hommes souffrants d’un syndrome borderline.
L’homosexualité est également liée aux troubles de l’attachement. Les personnes adoptées sont plus sujettes à ce genre de troubles, or l’étude « Regnerus, 2012 (1) » [8]) montre que les personnes adoptées sont trois fois plus nombreuses à devenir homosexuelles. Il semble que cet aspect ait été négligé par les recherches.
Ils sont également sujets à des comportements auto-lithiques et automutilatoires même chez des sujets chez qui aucun trouble mental n’avait été diagnostiqué, comme dans le cas [9] « Ignjatovic et al., 2002 » [10]. Laissons aux médecins le choix de classer l’homosexualité comme une pathologie ou comme un symptôme, mais chacun doit être conscient que les homosexuels constituent une population à risque qui a besoin d’un suivi particulier.
Les personnes homosexuelles sont plus fréquemment atteintes de maladies infectieuses, mais pour peu que l’on parle du SIDA, certains ressortent une étude diffusée par l’inter-LGBT qui montre que seul 10% des malades du SIDA l’ont attrapé par un rapport homosexuel alors que 90% l’ont attrapé par un rapport hétérosexuel. N’oublions pas cependant que les personnes homosexuelles ne représentent que 1,4% de la population. Cet argument rappelle un sketch où Chevallier et Laspalès disent 40% des accidents de la route sont du à l’alcool, donc 60% sont causés par des personnes sobres, ces dernières étant donc plus dangereuses.
Face à ce raisonnement sophistique, l’étude « Garofalo et al., 1998 » [11] montre que les jeunes adolescents se définissant comme homosexuels sont plus exposés à des risques variés tels que le comportement sexuel à risque ou la consommation de drogue. Ces jeunes sont six fois plus enclins à avoir consommé de la cocaïne avant l’âge de treize ans que la moyenne. Ils sont aussi 30% plus nombreux à avoir eu des relations avec de multiples partenaires, et 47% plus nombreux si l’on ne regarde que les trois mois précédent l’étude. Ceci s’additionne au risque d’être tête de turc, et de subir des actes de violence et de vandalisme qui est de 23% plus important que la moyenne, risque qui ne peut cependant se confondre avec le reste des menaces. Cette étude se conclue sur la nécessité de mettre en place un programme de prévention sanitaire dédiée spécialement aux jeunes se définissant comme homosexuels qui ont des risques spécifiques.
Les personnes homosexuelles étant blessées de nature et plus fragiles, ceci a forcement des répercutions sur leurs proches et les personnes avec qui elles interagissent. Les enfants élevés par un tel couple montre des effets à long terme. L’étude « Regnerus, 2012 (2) » [12] montre que 23% des enfants élevés dans un couple lesbien ont subis des attouchements sexuels contre 2% pour une famille normale (à savoir une famille biologique intacte). En dehors de ces cas directement liés à la famille, les enfants élevés par des couples lesbiens sont 31% à admettre avoir subi des relations sexuelles non-consenties contre 8% pour ceux issus de famille normales.
Adultes, 19% des personnes ayant été élevées par des couple de même sexe suivent une thérapie, contre 8% pour les personnes issues de familles normales. De nombreux autres points ont été observés, récapitulé dans ce tableau :
Les personnes homosexuelles ne représentent pas un risque notoire pour la société en dehors de celles qui en font une promotion prosélyte qui conduit des jeunes souvent fragiles à se mettre dans des situations à risques ou de celle qui s’adonnent à la corruption de mineurs au nom de la lutte contre l’homophobie. Cependant elles représentent indubitablement un risque pour elles-mêmes et pour les personnes de leur proche entourage.
En temps que chrétiens, nous ne devons pas condamner ces personnes, mais nous ne pouvons pas rester indifférents face à leur sort. Tenter de changer l’orientation sexuelle d’un adulte ne peut être conseillé puisque la personne n’aura pas forcement la capacité d’interagir de façon saine au sein d’un couple mixte (et sera potentiellement dangereuse). Mais nous devons les accompagner sur leur chemin, leur éviter les situations à risque et blessantes aussi bien pour elle que pour leur entourage. De plus nous devons les aider à discerner les risques associés à leur mode de vie pour leur apprendre à mieux vivre et leur éviter les drames si nombreux auxquels ils sont exposés.
[1] On appelle « revue » une étude de synthèse s’appuyant sur un grand nombre d’études de recherche, permettant de confronter les résultats et de tirer les grandes lignes, montrer les contradictions ainsi que les points récurrents. Ce genre d’étude se doit de faire l’historique de la thématique, l’évolution de la pensé sur le sujet, et de faire un descriptif exhaustif de tous les aspects ayant été considérés
[2] Burke, L.K., and D.R. Follingstad. 1999. Violence in lesbian and gay relationships : Theory, prevalence, and correlational factors. Clinical Psychology Review 19 : 487–512.
[3] Maire Sinha. 2013. Mesure de la violence faite aux femmes : tendances statistiques.
[4] Waldner-Haugrud, L.. 1999. Sexual coercion in lesbian and gay relationships : A review and critique. Aggression and Violent Behavior 4 : 139–149.
[5] Johnson, M.P., and K.J. Ferraro. 2000. Research on Domestic Violence in the 1990s : Making Distinctions. Journal of Marriage and Family 62 : 948–963.
[6] Reich, D.B., and M.C. Zanarini. 2008. Sexual Orientation and Relationship Choice in Borderline Personality Disorder over Ten Years of Prospective Follow-up. Journal of personality disorders 22 : 564–572.
[7] Zubenko, G.S., A.W. George, P.H. Soloff, and P. Schulz. 1987. Sexual practices among patients with borderline personality disorder. The American Journal of Psychiatry 144 : 748–752.
[8] Regnerus, M.. 2012. Parental same-sex relationships, family instability, and subsequent life outcomes for adult children : Answering critics of the new family structures study with additional analyses. Social Science Research 41 : 1367–1377
[9] On appelle « cas » une étude de médecine portant sur peu de patients, décrivant en détail le tableau clinique, et les soins apportés. Une telle étude n’est pas destinée à avoir un impact ou une information sur la fréquence d’une pathologie (en dehors d’en prouver l’existence) mais plutôt à donner une information sur le résultat d’une thérapeutique apportée dans le but d’améliorer la prise en charge pour d’autre médecins qui y seraient confronté et qui ne savent pas forcément quelle est la meilleure stratégie
[10] Ignjatovic, I., B. Potic, L. Paunkovic, and Y. Ravangard. 2002. Automutilation of the penis performed by the kitchen’s knife. International Urology and Nephrology 34 : 113–115.
[11] Garofalo, R., R.C. Wolf, S. Kessel, J. Palfrey, and R.H. DuRant. 1998. The Association Between Health Risk Behaviors and Sexual Orientation Among a School-based Sample of Adolescents. Pediatrics 101 : 895–902.
[12] Regnerus, M.. 2012. How different are the adult children of parents who have same-sex relationships ? Findings from the New Family Structures Study. Social Science Research 41 : 752–770.
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