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Les Smashing Pumpkins et la beauté de Jésus

Michel Arouimi, Maître de Conférences en Littérature Générale et Comparée, est l’auteur de nombreux ouvrages sur la littérature, la poésie, le cinéma, la religion ou encore les mythes. Il a récemment écrit un ouvrage sur le groupe de rock The Smashing Pumpkins.

Depuis trois décennies, Billy Corgan anime le célèbre groupe de rock fondé par lui-même, The Smashing Pumpkins. Billy chanteur est aussi un poète, dont le recueil Blinking with fists (2004), a été apprécié comme l’expression de l’esprit de la nouvelle génération aux Etats Unis. J’ai consacré un ouvrage, The Smashing Pumpkins ou l’Unité mise en pièces (Camion Blanc, 2021), aux chansons écrites par Corgan (et plus rarement par le guitariste James Iha, lui aussi né à Chicago mais l’origine japonaise). Cette étude s’étend aux images qui sont le support visuel de ces chansons. Sans revenir sur les sources littéraires de Corgan, exhibées dans les albums des Pumpkins, je m’attacherai ici, mieux que je l’ai fait dans cet ouvrage, aux références au Christ, si nombreuses dans leurs chansons.

Corgan, dans tous ses albums, questionne le mystère de l’Unité, autrement dit celui du Verbe, modèle idéel des artistes de jadis. La modernité des Pumpkins, non sans paradoxe, ne va pas sans les couleurs religieuses, si fréquentes dans leurs chansons, conférées à la notion de l’unité. Leurs textes s’offrent eux-mêmes comme des microcosmes parfaitement agencés, dont le pouvoir de fascination est augmenté par les références aux grandes traditions : l’Apocalypse bien sûr, mais aussi le Livre des Morts, dans le tout premier album, sorti en 1991, Gish (in hommage à la star du cinéma muet Lillian Gish, qui fut l’idole de la grand-mère défunte de Billy).

La première chanson de cet album, « I Am One », comporte ces vers : « I am one as you are three/Try to find a messiah in your trinity ». Aucune dérision dans ces vers, qui expriment la volonté de ne faire qu’un dans une relation amoureuse ( ?), laquelle serait le premier moyen de ressentir, sur le plan étroitement humain, l’unicité de la divinité. Ce simple mot « One » est d’ailleurs un leitmotiv des textes de Corgan, comme dans la chanson « Bullet With Butterfly Wings » du troisième (et double) album, sorti en 1995, Mellon Collie and the Infinite Sadness. La divinisation de l’amour profane est suggérée par ces vers de cette chanson : « Tell me I’m the only one/Jesus was an only son [for you] ». L’identification implicite du locuteur à Jésus, et celle de la ou du partenaire au Père du messie, peut paraître inacceptable. Mais n’est-ce pas l’expression de la réintégration tant espérée de l’humanité dans l’unicité divine ?

Le sens religieux de l’Un, et celui de sa scission, qui résume la conception ésotérique de la création, s’illustrent dans la scénographie des vidéo-clips de certaines chansons (on m’excusera de ne pas m’y attarder). Encore dans Gish, le texte de « Rhinoceros » (animal unicorne, dont le symbolisme implique la notion l’Un) se singularise par les trois reprises des douze répétitions suivies des mots : « she knows » ; reprises qui, ainsi disposées, illustrent l’idée de la trinité. Le sens de cette expression ne va pas sans ses sonorités qui, comme dans maintes chansons de Corgan, évoquent le bêlement de l’Agneau sacrifié. Lequel commémore, au-delà de son symbolisme le plus connu, le don inouï qu’est la création.

Dans une illustration du livret de Mellon Collie, la figuration de l’agneau et celle du Cœur (du Christ ?) ont plus de discrétion que les images pieuses qui constellent le livret de l’album de 1993 Siamese Dream. (En 1999, l’étonnante photo d’un jeune bouc dans le livret du sublime album Adore, suggère les origines vétérotestamentaires de l’Agneau christique). Déjà sur le revers de la pochette de Gish, la photo d’un reliquaire surmonté d’une croix, avec l’image du Cœur, est encadrée par le titre des chansons, dont l’encre a la couleur du sang.

Or, si l’encre dans laquelle sont écrites les chansons s’apparente au sang du Christ, le cœur de « Sainte-Anne de Beaupré », à laquelle est attribué le reliquaire au revers de la pochette de Siamese Dream, ce cœur explicite le sens du célèbre logo, créé par Corgan à l’occasion de la sortie de cet album. Un logo en forme de cœur, où sont associées les initiales du nom du groupe. Il semble d’ailleurs que la répartition même des vignettes religieuses, en surimpression des illustrations du livret de Siamese Dream, présente un équilibre, une harmonie dont le sens religieux est inhérent à ces images que j’ai commentées dans l’ouvrage cité.

Plus remarquable, au revers de la pochette de l’album au titre si parlant Pisces Iscariot (en fait un recueil de démos) qui a vite suivi la sortie de Siamese Dream. Deux poissons dans une poêle à frire. Une transposition du logo en question, en même temps qu’une illustration du titre même de l’album, dans lequel se voient télescopés divers épisodes de la Passion : la trahison de Judas (Iscariot), et jusqu’aux poissons mangés par le Christ avant son sacrifice, qui lui valurent d’être désigné, parmi les premiers chrétiens, par un poisson que figurent deux arcs de cercle opposés.
Ne sourions pas de la poêle à frire : avec le trou de suspension de son manche et les deux évidements symétriques, cet instrument figure les capacités d’expansion de l’Un, à partir de sa scission. Le génie musical de Corgan atteint d’ailleurs un sommet, dans la première chanson de Pisces Iscariot, « Soothe », où le sens spirituel de l’aveu répété : « I’m hungry [J’ai faim] », est suggéré par la voix séraphique du chanteur. Comme une lassitude horrifiée des faims communes, dont Corgan, dans les chansons d’albums récents, exprime l’ardeur coupable… Les poissons photographiés sur la pochette de Pisces Iscariot sont d’ailleurs des truites. Jésus était plus familier des poissons d’eau de mer ; ces truites sont le moyen d’une acclimatation du dogme, et non pas un déni de ses vertus. (Ces intentions se confirment avec plus de subtilité dans d’autres illustrations de cet album…)

Dans Siamese Dream, la chanson « Disarm », en position 6 dans cet album de treize titres, évoque les affres de celui qui a été un petit garçon vieilli avant l’âge, et dont l’avenir était voué à la violence… Dans un plan du vidéo-clip réalisé par Jake Scott (le fils de Ridley), Billy serre une couronne d’épines entre ses mains ; illustrant ainsi le sort de l’enfant « abandonné ». Jésus n’a pas été abandonné par Dieu, et rien de violent ne pouvait venir de Lui ; sans se poser comme un nouveau messie, Billy dramatise la violence si commune, qui hante le destin du Christ...

Les séquences en noir et blanc, mais encore leur alternance avec les plans en couleurs, figurent d’une certaine façon la double nature du Christ, mais encore la scission du Verbe créateur. De nombreux éléments du décor confirment cette interprétation, pourtant infléchie dans un sens démoniaque par certains détails visuels. Outre la vision des quatre musiciens interprétant la chanson, certaines situations filmées, sans rapport avec le groupe, expriment l’incompréhension si humaine de la scission mythique, qui échappe à nos consciences, en proie à la division héritée du Malin. Laquelle est figurée par la vision récurrente de l’avancée d’un vieillard dans un souterrain dont le sombre mur est mesuré par trois câbles électriques. Le rapport entre ce vieillard et le destin du desperado est des plus obscurs. Est impliquée l’imago paternelle, dépouillée de l’aura qui est celle du Père divin et qui, dans la vision falsifiée qui est celle des hommes de notre époque, cristallise la violence ambiante.

Or, le génie des Pumpkins n’est pas de célébrer un crédo religieux qui est certes celui de Billy Corgan, mais de mettre au jour l’incompréhension de ce crédo, dans un monde en proie à la dualité la moins pacifique. Jésus est d’ailleurs l’objet d’une évocation explicite dans « Quiet », deuxième chanson du même album. Les désirs brimés d’un adolescent sont vécus comme une crucifixion — terme auquel se substitue, dans le vers qui précède, l’idée d’une castration : « castrate boys to the bone ». Et le locuteur de s’insurger contre des « mutilations » qui sont aussi spirituelles…

Le rapport de la crucifixion et de la « castration » n’est pas inexistant. La première exprime aussi bien l’identification du Christ à l’Harmonie première, qu’une conjuration de la violence dualiste : selon les deux interprétations que l’on peut faire de la Croix. La castration est-elle, dans l’imaginaire d’un poète moderne, l’interprétation dégradante de la circoncision, justifiée dans la Bible comme une alliance avec la divinité, malgré son caractère de mutilation ? Corgan a tardé, dans d’autres albums, à évoquer le judaïsme, au sein d’un syncrétisme qui, loin d’être le signe d’un éparpillement spirituel, témoigne d’une aspiration à percevoir le sens universel de l’alliance, dont la Passion du Christ reste l’exemple absolu, laissé à notre méditation.

Ce syncrétisme prend des formes imprévues, dans le rapport de deux chansons figurant dans un des cinq disques intégrés dans un « box-set », intitulé The Aeroplane flies high, où figurent des reprises et quelques démos (chansons écartées des albums précédents) La chanson « Tonight, Tonight », qui figure déjà dans l’album Mellon Collie, reprise en position 2 dans ce disque, comporte ce vers : « We’ll crucify the insincere tonight ». Le mot « tonight », n’est-il qu’une locution temporelle, ou bien est-il qualifié par « insincere » ? Cette ambiguïté rejaillit sur l’idée de la crucifixion, qui aurait les vertus unificatrices de la nuit, mais qui n’en reste pas moins la conjuration de la dualité, si bien exprimée par le redoublement du mot « tonight » dans le titre de cette chanson.

Au cœur de ce disque de sept titres, la chanson « Jupiter’s Lament », attribue à Jupiter l’idée d’abandonner un monde lamentable. Au Christ crucifié qui se croit abandonné par Dieu, est substitué l’ensemble de l’humanité, que Jupiter est malgré lui tenté d’abandonner à son sort. En même temps la figure de Jupiter, père des dieux, et puisqu’il se lamente, recouvre celle du Christ, en raison du lien qui l’unit à son Père ? L’humanité abandonnée par ce Jupiter, s’expose elle-même à des affres qui ont été celles du Sauveur. Cette giration des rôles exprime le lien du créateur et des créatures, un lien que discrédite l’inconduite de ces dernières. Le syncrétisme des deux traditions semble motivé par un questionnement de la participation de chaque homme à la nature de Jésus.

La Croix se fait d’ailleurs poème, dans maintes chansons dont l’écriture se singularise par des effets de symétrie qui seraient moins remarquables, sans les motifs religieux qui en soulignent la structure. Ainsi de la chanson « The Tale Of Dusty And Pistol Pete », dans l’album Adore. L’univers du western inspire cette chanson où le rapport de deux duellistes est la métaphore d’un rapport amoureux, sans que l’on sache qui, de Dusty ou de Pistol, a l’avantage. Les trois répétitions du vers : « Let the waste cross the ancient trails […] », où le verbe « cross » (traverser) a pour sujet le désastre, répandu sur les anciennes pistes, s’étagent dans une symétrie que pourrait symboliser la croix (sens premier du mot « cross »).

Or, l’axe médian du poème est défini par les mots : « The ordinary catacombs of her waiting », et « his demon ». La dualité la plus démoniaque reprend ses droits, dans l’inspiration de cette symétrie (Satan règne par la division qu’il provoque entre les hommes). Mais il faut resituer cette chanson dans un album qui, dans sa totalité, par les paroles et par les musiques de Corgan, présente une analogie spirituelle avec le parcours textuel de l’Apocalypse de Jean [1]. La toute première chanson de cet album, peut-être la plus magique, « To Sheila », est déjà exemplaire de cette orientation. « Twilight fades through bliscred [?] Avalon/The sky’s cruel torch on aching autobahn/Into the uncertain divine/We scream into the last divide ».

Avalon, lieu mythique de la littérature arthurienne, semble mis pour une Jérusalem pas encore céleste… Et surtout la torche cruelle du ciel, dont pâtit le trafic urbain, évoque « le grand astre, brûlant comme une torche », qui châtie les hommes au chapitre 8 de l’Apocalypse (Bible de Jérusalem). Certaines illustrations de l’album antérieur Mellon Collie And The Infinite Sadness, interprètent ce mythe sur le mode ludique.

Les chansons publiées par la suite (en 2000, sur l’album Machina/The Machines of God (« The Sacred And Profane ») ou sur un support exclusivement virtuel (« If There Is A God ») témoignent d’un effort spirituel pour retrouver le sacré, au-delà de tout ce qui le dévalorise dans notre monde. Dans « Lucky 13 », un jeu de mots sur la « croix » est suivi par ces vers : « I don’t exist/I am divine », qui expriment en même temps l’autosuffisance des hommes éloignés de Dieu— et l’omniprésence de la divinité, qui se joue de nos égos !

La pochette de l’un des disques de The Aeroplane flies high, met en avant le titre « Thirty-Three », avec l’effigie de Raspoutine en illustration. Un tel nombre, dans l’esprit de Corgan, lui-même si versé dans la symbolique des nombres, évoque bien sûr l’âge de la mort du Christ. Raspoutine, ce faux messie, incarne le recul du sacré, dont les contrefaçons agissantes, donnent au monde la forme que nous connaissons. Si ce personnage n’est en fait l’objet d’aucune mention dans les chansons de ce disque, l’avant-dernier titre, « The Bells », dont James Iha a écrit les paroles et la musique, est à la gloire de Jésus, dont le nom est répété de manière à articuler le texte de la chanson en trois suites de sept vers. Encore une croix textuelle, rehaussée par la connotation apocalyptique du nombre 24. Et James évoque ses fautes passées, dans cette chanson dont la mélodie suave, avec le recours à l’acoustique ; exprime cette mutation spirituelle.

Autre mutation, en 2000, la séparation des Pumpkins (qui se sont reformés depuis), quand Corgan eut l’idée d’un nouveau groupe, nommé Zwan, qui ne survécut pas à son unique album, intitulé Mary Star Of The Sea : The True Poets Of Zwan. Ce titre est à peu près celui de l’avant-dernière chanson de cet album de quatorze titres : « Jesus, I/Mary Star Of The Sea » : un morceau en diptyque. Un tel titre, attire l’attention sur la position axiale des sixième et huitième chansons : « Of A Broken Heart », et « Heartsong ». La mystique du Cœur imprègne donc la composition de cet album, dont l’enregistrement, en Floride, fut l’occasion pour Billy de fréquentes visites oratoires dans une église.

Dans « Of A Broken Heart », l’expression « a broken heart », est répétée seize fois, réparties en trois vagues de vers. Cette structure en croix est moins surprenante que l’harmonie dont le nombre 16 est la promesse : si on augmente en imagination ce cœur brisé (16 fois) par la moitié qui lui manque. Si Jésus et la Vierge Marie étaient jadis désignés comme la « shekhina » (terme hébraïque signifiant la Sagesse divine), les « trente-deux voies » créatrices qui dans la cabale explicitent la shekhina, revivent dans la poétique de cette chanson, qui justement comporte ce vers : « So let’s count the miles together ».


(Le visage du Christ (imprimé sur un tissu ?) figure lui-même sur une édition augmentée de cet album, qui comprend le titre : « Jesus Loves His Babies »)

Ce syncrétisme est assurément moins conscient que celui dont témoigne le vidéo-clip de la première chanson, « Lyric », dans lequel la vision fugitive d’une déité bouddhique élargit le champ référentiel du texte de la chanson : les répétitions bien comptées des deux vers : « A lyric, a time, a crusade, a line/One minute, a friend, a road without end », conjuguent l’idée de la croisade et celle de la voie sans fin… Le second vers étonne, sous la plume de Corgan : « One minute, a friend […] » ; et non pas : “A minute, One friend », qui aurait moins surpris sous la plume de l’auteur de « I Am One ». C’est que la frontière oscille, entre le temps et l’ami, qui pour ainsi dire ne font qu’un. L’ami le plus sûr, l’unique ami est celui dont les contours charnels sont alors ceux du temps, notre invisible allié dans la perspective d’une eschatologie, si volontiers thématisée dans les albums de Corgan.

Exactement au milieu de « Lyric », le sens du vers : « Dove, can’t you cry without an aside », n’est pas sans ambiguïté (pleurer est le moyen d’une élévation ?), mais le déploiement imaginable des ailes d’une colombe, est le symbole idéal des harmonies du texte de cette chanson.

Je regrette de ne pouvoir, dans l’espace réduit de ce propos, voleter sur tous les albums des Pumpkins qui ont suivi, et jusqu’à Cyr (2020)… Notre regard ne peut pas ne pas se poser sur la croix funéraire qui orne ne fond du boitier de l’album Monuments to an Elegy (2014). Symbole occulte de l’esprit et de la composition même de cet album où la notion de l’Unité, avec le sens que lui confère une telle croix, est l’objet d’une interprétation poétique, et plastique, dont j’ai étudié la sophistication dans l’ouvrage déjà cité.

Le thème christique a perdu de son relief dans les albums de la maturité des Pumpkins, dans lesquels les références à d’autres traditions religieuses révèlent pourtant une même quête spirituelle. Mais c’est une manière de recreuser le sens de l’apport du christianisme, en évoquant les traditions qui l’ont précédé et qu’il prolonge. L’ancien testament a un relief appuyé dans le troisième album solo de Billy (devenu Patrick William) Corgan Cotillions (2019). James Iha, moins novateur (ou au contraire moins passéiste ?), dans ses deux albums solos, cultive un goût de la lumière spirituelle, associée à Jésus dans « I’m Down » (album Let it come down, 1997) : « Jesus loves the first light ». Ce goût de la lumière se maintient dans son album Look to the sky (2012), où les textes exquis écrits par lui-même, ne manquent pas de métaphores probables de son art poétique, art de la dispositio : « A String of words », une guirlande dont la lumière est suggérée dans l’album précédent par la chanson « Silver String ».

On ne fera pourtant pas des Smashing Pumpkins, des chanteurs engagés sur le plan religieux. Leur ancrage dans le christianisme est lié à leur vocation artistique, quand le verbe (« lyrics ») et la musique sont consciemment ressentis comme les moyens d’une catharsis des tensions qui nous éloignent d’une unité idéelle, si bien incarnée par Jésus.

Michel Arouimi

[1Voir le chapitre « The Smashing Pumpkins », dans M. Atouimi, L’Apocalypse sur scène, Paris : L’Harmattan, 2002, p. 85-132.

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