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Le saccage, dans la nuit de Vendredi à Samedi, de l’imposant et verdoyant boudin gonflable de la Place Vendôme, que certains ont osé appeler « œuvre d’art », n’en finit décidément pas de susciter des réactions d’indignation convenues et des commentaires outragés sur commande. Pourtant, loin de constituer une dégradation préjudiciable à l’image de la capitale et de notre pays, cet acte est en fait salutaire, d’une salubrité publique et artistique inattendue et bienvenue. Face aux sempiternelles arguties des bobos apatrides et de leurs auxiliaires pseudo-artistes grassement subventionnés, un tel acte ne manque pas de panache et traduit une sourde et saine exaspération de la population face à ce qu’on lui présente, avec ses impôts, comme de l’art et de la culture.
Il se trouve, dans le flot des réactions futiles et caricaturales, un Ministre de la Culture (sic) pour défendre le concepteur yankee de la baudruche équivoque et faire une analogie avec le nazisme, et sa conception d’art dégénéré, pour dénoncer cette bienfaisante dégradation. Mais quel saisissant pied-de-nez à tous ces politruks de la culture, arrogants et miteux, qui n’en finissent plus de se complaire dans cette fange de l’art contemporain et exhortant l’humanité entière à venir s’y perdre en leur compagnie ! Tout cela sous les yeux de notre glorieux Empereur, qui domine à nouveau seul, du haut de sa majestueuse colonne faîte du bronze des canons russes et autrichiens d’Austerlitz, la Place Vendôme désormais débarrassée de cette verrue de « plastoc », qui dénaturait l’une des plus belles réalisations françaises de l’architecture classique. Il est vrai qu’ici comme à Versailles, « l’art contemporain » recherche auprès du passé ce dont il est intrinsèquement dépourvu, c’est-à-dire le talent, le sens et la beauté.
Des telles actions, au service du Vrai et du Beau, sont appelées à se multiplier, tant la décadence, dont font preuve nos élites, multiplie les stigmates affligeants de la financiarisation à outrance et des vaines idéologies. La médiocrité ambiante et savamment organisée, que l’on retrouve à l’œuvre dans l’Éducation Nationale, s’épuise dans la caricature et l’outrance sans mesurer qu’elle précipite ainsi la fin de l’idéologie soixante-huitarde qui la soutient. Elle ne saurait, par ailleurs, résister bien longtemps à cette aspiration grandissante, légitime et traditionnelle, qui nous vient des tréfonds glorieux de notre Histoire, des Français au bon sens et au bon goût et qui restaurera une authentique et véritable culture nationale.
Loricatus Miles
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