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Autopsie d’une folie occidentale
ou
Émotions climatiques
Lundi 14 décembre au soir, notre grand Raïs à tous a annoncé un référendum pour ’introduire les notions de biodiversité, d’environnement, et de lutte contre le réchauffement climatique’ dans l’article 1 de la Constitution.
C’est un événement notoire dans l’histoire du combat pour le climat en France, et il montre bien à quel point cette notion est galvaudée.
M. Macron nous pose ici une grande question : Pensez-vous, chers citoyens français, que la lutte contre le fameux « dérèglement climatique », tel qu’il est exposé par le GIEC, doit entrer dans le premier article de notre Constitution ? Il est ici question de faire de ce combat un but ultime de notre pays, en le hissant au côté des fondements de notre république, énoncés dans la première phrase de cet acte fondateur : l’indivisibilité de la république, la laïcité, la démocratie, le social et l’égalité.
Ces termes sont de grandes et belles valeurs, cependant elles ne font que relever de la manière de penser de notre peuple, de notre idéal, j’oserai même dire : de notre idéologie. A la différence de certains qui préfèrent fonctionner en théocratie, d’autres en monarchie…
En rejoignant l’article 1, la lutte contre le réchauffement climatique se révèle donc être une idéologie, une croyance et non une science.
Cela se voit aussi dans la manière qu’ont la plupart des gens de traiter la question climatique. Imaginons que la thèse avancée par le GIEC soit vraie, c’est-à-dire que l’Homme soit en train de tuer sa planète : il est évident que tous les citoyens français voteront oui à la lutte pour le climat. Si au contraire certaines personnes votent non à cette lutte, ce n’est pas parce qu’elles savent que le GIEC a raison tout en ne voulant pas abandonner leurs modes de vie dans un égoïsme profond (bien que ce soit de cette manière que l’on décrive les climato-sceptiques dans les média), mais bien parce que ces personnes mettent en doute la fiabilité de toutes ces vérités bien pensantes. Ainsi, la question n’est pas si oui ou non la France veut sauver la planète (car la réponse serait évidente), mais si oui ou non, les français croient dans les thèses du bouleversement climatique.
Comment se fait-il qu’il existe des climato-sceptiques ? Eh bien c’est justement parce que le scepticisme est le propre de la science. Quand on ne peut plus mettre en doute un résultat scientifique alors nous entrons dans l’idéologie et la religion. Pour appuyer leurs arguments, mes adversaires de joute verbale me lancent souvent que 97 % des climatologues soutiennent les thèses du grand réchauffement. On nous parle aussi d’un grand « consensus » scientifique. Il serait donc impensable de penser différemment ! Or il ne peut y avoir de consensus dans la science. Ce terme (qu’utilise souvent notre président d’ailleurs) est un terme politique. Lors qu’Einstein démontra la relativité, il se trouva face à une centaine de scientifiques qui s’unirent dans un papier pour tenter de mettre à mal sa théorie. Ce à quoi le savant fou répondit simplement : « Pourquoi êtes-vous cent ? Un seul aurait suffit pour me remettre en cause ».
Le climat était à l’origine une science, mais dissous dans la masse populaire, il est devenu, comme le pointe Patrick Moore avec ironie : la dernière grande religion de notre ère.
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