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Pierre de Laubier est devenu professeur par vocation tardive. Il a raconté son expérience de professeur de français et de latin au sein de l’enseignement catholique sous contrat dans L’École privée… de liberté – dont vous trouverez ici un compte rendu – et enseigne aujourd’hui l’histoire dans un collège libre. Il est aussi le rédacteur du journal satirique L’Aristoloche et du blogue Chronique de l’école privée… de liberté.
R&N : En France, le service public détient aujourd’hui l’autorité quasi naturelle de l’éducation des nouvelles générations. Au cours de notre entretien, vous avez largement remis en cause cette acception commune. L’enseignement n’est-il donc définitivement pas une prérogative d’État ?
Pierre de Laubier : L’éducation est une prérogative des parents, qui ne sont pas seulement les « premiers » éducateurs des enfants, comme on le dit souvent, sans quoi il y aurait des éducateurs « en second ». Mais le concile de Vatican II rappelle qu’éduquer leurs enfants est « le devoir et le droit premier » des parents. Un « droit premier » n’est pas un « premier droit » ou un « droit d’être le premier ». Ce devoir et ce droit, le pape Jean-Paul II les a qualifiés d’« inaliénables ». Et le pape François ne dévie pas de cette doctrine en déclarant : « Il y a des erreurs que seuls les parents ont le droit de commettre. » Mais comme il existe une confusion (fâcheuse mais pas fortuite) entre les notions d’éducation et d’instruction, on peut se demander si ce principe concerne la seule éducation, ou aussi l’instruction ou l’enseignement. Il est impossible de séparer les deux, d’autant plus que les enfants sont en général à la charge de leurs parents jusqu’à la fin de leurs études. Ceux-ci ont le droit de choisir l’école de leurs enfants, mais aussi ce qu’on y enseigne et comment. La seule prérogative que je concéderais à l’État est de rendre l’instruction obligatoire. À condition de ne pas oublier que c’est l’instruction qui est obligatoire, pas l’école.
R&N : Doit-on en déduire que vous contestez à l’Etat le droit d’ouvrir des écoles publiques ?
Pierre de Laubier : Avant la révolution de 1789, l’intervention du gouvernement dans l’enseignement a été rare, et surtout indirecte. Charlemagne a ordonné l’ouverture d’une école auprès de chaque cathédrale ; mais il ne les a pas ouvertes lui-même, et il n’était pas obligatoire de les fréquenter ! Jusqu’à la révolution, les rois se contentaient de payer les études des jeunes gens nobles de famille pauvre dans les écoles militaires (ce qui fut le cas, par exemple, de Napoléon), ou des jeunes filles à la maison d’éducation de Saint-Cyr, fondée par la marquise de Maintenon. Cela s’arrêtait là, et ne concernait que les nobles, c’est-à-dire une petite catégorie de la population, exemptée de certains impôts à cause de ses devoirs militaires. Le roi formait ainsi ses serviteurs, comme un artisan forme ses apprentis. Le monopole de l’instruction n’est donc pas un pouvoir régalien. Aujourd’hui, presque tout le monde admet l’existence d’un système scolaire public, à côté du système privé. Sauf que c’est à présent le privé qui existe à côté du public, dont il est devenu une annexe. Le principe de subsidiarité, cher à la doctrine sociale de l’Église et aux pères fondateurs de l’Europe, aurait plutôt suggéré le contraire. En théorie, l’existence d’écoles publiques où l’on apprend à lire, écrire et compter, les rudiments de l’histoire et de la géographie de son pays, l’histoire naturelle, n’est pas choquante. Mais la théorie ne suffit pas. C’est l’existence d’un service public de l’enseignement qui a permis d’imposer des méthodes désastreuses d’apprentissage de la lecture, mais aussi des mathématiques. Méthodes encore en vigueur, et qui ont contaminé, quoiqu’à un moindre degré, l’école privée. L’État centralisé est donc capable de détruire les choses les plus simples, connues et pratiquées depuis la nuit des temps. Quand on voit le désastre qu’est l’enseignement public en France, la prétention de l’État à « contrôler » l’enseignement donné à la maison, par exemple, est risible. Quoi qu’il en soit, si l’école se contentait d’être véritablement laïque et d’enseigner les disciplines fondamentales, je ne verrais pas d’inconvénient à l’existence d’écoles publiques, qui ont tout de même l’avantage d’être gratuites. À condition qu’il existe aussi des écoles privées, bien entendu.
R&N : Pourtant, l’école de Jules Ferry reste une référence pour la plupart des Français.
Pierre de Laubier : C’est normal, parce qu’elle a toujours pris soin de faire son propre éloge. On finirait par croire qu’elle était seule à même de fabriquer de bons Français ! On en arrive à se demander comment la France a réussi à exister jusqu’en 1882. Or ni moi-même, ni mes parents, ni mes grands-parents n’avons jamais mis les pieds dans une école publique. Nous passons pourtant pour de bons Français, voire de bons citoyens, susceptibles de se faire trouer la peau quand le gouvernement le juge bon, ou de laisser le fisc s’emparer de la moitié de leurs revenus. En fait, Jules Ferry n’a fait que poursuivre l’œuvre déjà entreprise. Il l’a développée notamment parce qu’il voyait dans l’analphabétisme (prétendu) la cause de la défaite de 1870. En adoptant cette obsession de la « revanche », entreprise qui a fini dans la boue des tranchées, une partie de la droite nationaliste a apporté sa caution à l’œuvre de Ferry. L’« union sacrée » de 1914 n’a pas sauvé la France ; mais elle a sauvé la république et sa conception totalitaire du pouvoir. Par la suite, la droite a été incapable de remettre en cause cette conception étatique et centralisée de l’enseignement. Cela découle des causes historiques que je viens de citer, mais pas seulement. Il existe en France une forte culture du pouvoir, lequel exerce une puissante fascination, et une faible culture du contre-pouvoir. Cela n’a rien d’étonnant : les élites sortent, en forte proportion, d’écoles destinées à former des fonctionnaires ! Les principaux contre-pouvoirs eux-mêmes, notamment syndicaux ou associatifs, sont subventionnés. Du coup, tout opposant se considère comme un gouvernant en puissance. Il se demande : « Qu’est-ce que je ferais si j’étais président ? » Au lieu d’œuvrer à défendre sa propre liberté, il caresse rêve puéril de prendre la place de celui qui la menace, au risque d’usurper à son tour la liberté de ses adversaires. On parle donc beaucoup de qui doit exercer le pouvoir, et trop peu de quels pouvoirs il doit exercer. Le résultat est que l’État les exerce tous ! L’appropriation de l’enseignement par l’Etat est une usurpation, gravissime quand elle s’étend à l’« éducation ». Mais n’est-ce pas par l’usurpation et la confiscation qu’il a acquis presque toutes ses prérogatives ? Il ne s’en défera pas de bonne grâce…
R&N : Nous avons une forte tendance à envisager la question dans un cadre exclusivement français. Qu’en est-il du rôle de l’État dans l’enseignement à l’échelle européenne ?
Pierre de Laubier : Ce qui est frappant, quand on compare les systèmes, c’est leur propension à se ressembler. Partout, les cycles de l’école primaire, du collège et du lycée existent. C’est normal : ils ne sont que le reflet de l’évolution naturelle des enfants. L’organisation de l’université, avec les diplômes du baccalauréat, de la licence et de la maîtrise, remonte au XIe siècle ! L’État s’approprie et se mêle d’organiser ce qui existe et s’organise de soi-même. Le point commun des systèmes scolaires, en Europe, est que l’école privée et l’école publique cohabitent. L’existence d’un système privé n’est pourtant pas le seul critère pour évaluer le degré de liberté. L’emprise de l’État est en effet variable, d’autant plus que certains États sont fédéraux, d’autres centralisés. Il serait long et compliqué de comparer les systèmes en détail. Je retiendrai trois critères : la décentralisation du système ; l’indépendance des établissements ; la pluralité des filières. Le Royaume-Uni me paraît le champion dans ces trois catégories : décentralisation, puisqu’il existe une organisation par nation (Angleterre, Écosse, pays de Galles et Ulster) ; indépendance des établissements, notamment pour définir les programmes et choisir les professeurs ; enfin pluralité des filières (sélectives et non sélectives) et des programmes. Les États fédéraux (Allemagne, Suisse, Belgique, Allemagne) n’édictent aucun programme à l’échelon fédéral et offrent plusieurs filières à l’issue de l’école primaire, si bien que le système public lui-même est divers. Par contre, la liberté de recrutement des professeurs est limitée : l’État impose ses diplômes et son mode de formation, en général long, rigide et cloisonné. Là où le système est centralisé (Italie, Autriche, et même Espagne, où la décentralisation n’est qu’apparente), c’est le règne du collège unique et des programmes nationaux, avec les mêmes résultats qu’en France : forte proportion d’élèves qui quittent l’école sans bagage utile, réformes difficiles, directives absconses. L’existence d’écoles privées est toujours une bonne chose, mais quand elles sont elles-mêmes centralisées, proposent la même filière unique, les mêmes programmes et les mêmes manuels que le public, on se demande quel choix véritable elles offrent. Directe ou indirecte, de manière générale, l’emprise de l’État est forte. La récente ouverture en Angleterre d’écoles vraiment libres, quoique financées par des fonds publics, est une heureuse exception. Mais ne nous y trompons pas : presque partout, les efforts des gouvernements pour dicter les programmes, aliéner les écoles par le biais du financement, etc., sont incessants et insidieux. C’est dans la nature du pouvoir d’agir ainsi, et quand il est électif, il hésite encore moins à s’arroger des droits qu’il n’oserait pas prendre autrement. Une certaine liberté demeure tant que des obstacles (notamment le fédéralisme) limitent les prérogatives de l’État central. Mais elle est menacée partout ! Il faut donc la défendre en permanence.
R&N : Il faudrait donc revoir la conception fondamentale de l’enseignement ?
Pierre de Laubier : Je dirais plutôt y revenir. La révolution de 1789 n’a pas seulement introduit un monopole de l’État sur l’enseignement, elle en a aussi imposé une conception unique. On s’est habitué à considérer comme les seuls modèles possibles sont l’école de Jules Ferry et le lycée militarisé de Napoléon. Pagnol raconte dans le Temps des secrets que les heures y étaient marquées par des roulements de tambour ! C’est en 1793 que les premières pièces de la machine infernale ont été mises en place, lorsque la Convention a fondé l’école normale supérieure et l’école polytechnique. Le mode de recrutement et les méthodes de ces écoles ont été la matrice du système qu’on a peu à peu généralisé. Cela semble paradoxal, puisque ces écoles sont les symboles de l’élitisme, tandis que l’école semble plutôt souffrir d’égalitarisme. Mais ce fut le début de la mainmise (par le haut) sur tout le système, conçu d’après une vision fausse de l’homme, issue de la philosophie des lumières. De ce fait, les méthodes et les programmes ont été conçus d’après le présupposé que la logique et la mémoire étaient les seules qualités intellectuelles dignes d’être prises en considération, parce qu’elles paraissent être les seules conformes à la raison. On a pris pour modèles les collèges de jésuites, qui eurent pour brillants élèves, notamment, Voltaire et Robespierre. En généralisant ce modèle conçu pour des élites, on a couru au désastre. On ne réparera pas ce désastre en le restaurant, même si c’était possible ! Je comprends le combat de ceux qui veulent sauver les humanités au collège. Mais leur disparition est la conséquence fatale du collège unique, qui voulait concilier l’élitisme et l’égalitarisme dans une sorte d’« élitisme pour tous ». Cette noble tentative a abouti à former d’une part des élites médiocres, d’autre part des laissés-pour-compte.
R&N : Un des nouveaux buts à poursuivre absolument ne serait-il pas, tout d’abord, d’ôter à l’État le rôle de distributeur des compétences qu’il s’est arrogé ?
Pierre de Laubier : Il se l’est arrogé, en effet. L’instruction n’est pas un pouvoir régalien (notion d’ailleurs assez fumeuse). Notre système scolaire est la généralisation du système de recrutement des fonctionnaires. Que l’État recrute les fonctionnaires comme il le veut, soit. Mais quand la loi interdit, faute de diplôme « officiel », d’exercer les professions d’agriculteur, de coiffeur ou de boulanger, c’est fâcheux. De plus, l’obsession du diplôme, à laquelle s’ajoute l’emploi à vie conféré aux détenteurs de certains d’entre eux, a conduit à la formation d’une caste fermée, à l’esprit formaté, qui résiste à l’ascension des autodidactes et à l’ouverture du système. Cela suscite le ressentiment de ceux qui, n’ayant pas suivi la voie « royale », peinent à monter dans les hiérarchies. Des expressions comme : « pas besoin d’avoir fait polytechnique » illustrent le fait qu’il y a, jusque dans l’opinion commune, confusion en diplôme et intelligence. Mais l’agrément est tel pour l’État de disposer, y compris à la tête des entreprises, d’élites imprégnées de l’esprit du « service public », qu’on voit mal pourquoi il y renoncerait.
R&N : La seule issue est donc bien, à vos yeux, l’éducation libre ?
Pierre de Laubier : La liberté n’est pas souvent absolue. L’existence d’écoles libres est un obstacle aux dérives de l’école publique. Malheureusement, la loi Debré de 1959, loi scélérate, a conduit l’enseignement privé à singer l’enseignement public en toute chose. Pour garantir la liberté de choix, le « chèque scolaire » paraît être un meilleur système que l’enseignement sous contrat. Il a même cette vertu de lier le financement de l’école publique elle-même au nombre d’élèves qui la fréquentent. Voilà un excellent élément d’émulation ! Mais il ne faut pas l’idéaliser : en Belgique, où il existe, l’intrusion de l’État est forte, malgré tout : les prétextes invoqués pour brider les libertés sont inépuisables : respect des bonnes mœurs, diversité ou mixité sociale, lutte contre le racisme, le sexisme, etc. Ne nous leurrons pas : c’est celui qui paie qui décide… et les gouvernements n’ont que trop tendance à oublier qu’en définitive, celui qui paie n’est pas le gouvernement, mais le contribuable ! Le démantèlement du service public centralisé paraît utopique ; la défense de la liberté scolaire se fait alors sur deux fronts. Le premier est le combat pour la dissolution du secrétariat général de l’enseignement catholique, et de ses filiales les directions diocésaines, qui ont fait de l’école catholique un vulgaire supplétif de l’enseignement public, d’ailleurs moins coûteux et plus docile que ce dernier ! Les écoles hors contrat qui fleurissent un peu partout ont ouvert un second front. Je vois deux issues possibles : ou bien les forces saines de l’enseignement catholique feront cause commune avec ces écoles nouvelles ; ou bien ceux qui ont la haute main sur l’enseignement sous contrat obtiendront l’interdiction des écoles vraiment libres, contre lesquelles ils n’ont pas de mots assez durs.
R&N : Allons encore un peu plus loin. Cette remise en cause de l’État dans l’enseignement ne devrait-elle pas, tout naturellement, aboutir à la conception de systèmes éducatifs totalement indépendants, et j’entends par indépendant, découlant entièrement de la vie privée, et ce de la plus petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur ?
Pierre de Laubier : Je préconise la suppression du baccalauréat et de tous les concours et diplômes « nationaux ». L’égalité des chances qu’ils prétendent assurer est un leurre : les talents humains sont innombrables et les compétences reconnues par l’école sont restreintes. De mes six frères et sœurs, une seule exerce une profession à laquelle un diplôme d’État donne accès… et elle est au chômage ! Le système se propose aussi d’« arracher » les enfants aux « déterminismes » familiaux et autres. Prétention dangereuse, mais surtout sotte. Si les parents pouvaient « déterminer » les opinions et le mode de vie de leurs enfants, ça se saurait ! C’est la même conception fausse de l’homme qui a inspiré l’ensemble du système. La famille, dans une culture chrétienne, est imprégnée de l’idée que la nature de l’homme est d’être libre. Les mères possessives ou les enfants qui refusent de quitter le nid familial sont des objets de risée. L’État, au contraire, rêve d’une société dont chaque membre obéit à ses directives et dépend de ses soins, jusqu’à son dernier souffle. Votre expression : associer l’enseignement et la vie privée, me plaît. La vie privée, c’est d’abord la famille. Le premier souci des parents est de permettre à leurs enfants de se lancer dans la vie. C’est pourquoi ce sont souvent des familles qui montent les écoles libres. Pour l’enseignement professionnel et supérieur, les écoles peuvent être l’œuvre d’associations, de congrégations, de paroisses, d’entreprises, d’associations, de chambre de commerce, de syndicats, que sais-je ? Tout cela existe : il est possible de faire toutes ses études sans mettre les pieds dans une école publique. Mais pour que cette offre « organique » passe de la périphérie au centre, le verrou des programmes et des diplômes nationaux doit sauter. Il faut se défaire de l’idée qu’apprendre consiste à s’asseoir à trente sans bouger dans une salle pour écouter un professeur. L’homme apprend toute sa vie, et l’école n’apprend à chacun qu’une petite partie de ce qu’il sait. Ceux qui quittent l’école jeunes devraient conserver un capital à dépenser à leur guise pour s’instruire. Et l’enseignement libre ne doit pas seulement pallier l’effondrement de la filière d’élite : les filières professionnelles et intermédiaires sont un vrai besoin, pour les individus comme pour la nation. On l’oublie, parce que le débat est monopolisé par les agrégés de l’université... qui ont tendance à penser que ceux qui n’ont pas de diplôme n’ont rien. Une société libre est une société où il n’y a pas une seule élite, mais plusieurs.
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