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Note Éditeur : D’après un récent sondage, 82% des Français pensent qu’il existe une « identité nationale française » et 75% d’entre eux se déclarent « fiers d’être français ». Ces sentiments, toutefois, ne s’observent pas dans la même proportion au sein de la classe dirigeante du pays, qui se réfugie derrière les nécessités politiques de la construction européenne ou les contraintes économiques de la mondialisation pour expliquer les limites de son action. Le patriotisme se manifeste moins encore dans les milieux culturels, obsédés par le respect de la diversité, le droit à la différence et l’ouverture aux autres, présentés comme des impératifs moraux. Politiquement correct oblige, l’univers des historiens s’est aligné. L’école et l’université enseignent désormais une histoire multiculturelle et transversale, qui s’adresse à des citoyens du monde, et non à des citoyens français. Quant à ceux qui font de l’histoire de France, c’est presque en s’excusant, en prenant garde de prendre leurs distances avec le « roman national » de naguère et en veillant, en tout cas, à ne pas susciter de réactions confinant à l’amour du pays, réflexe qui serait indigne, paraît-il, d’une époque éclairée. Alors c’est pour ceux qui pensent qu’il existe une identité française et qui sont fiers d’être français que ce livre a été écrit. Non pour leur faire croire que le passé national n’a pas ses pages sombres : ce serait faux. Mais pour retrouver, en racontant à grands traits l’histoire de France, des raisons de l’aimer, et même de l’admirer.
Note Éditeur : Qui mieux que Philippe de Villiers pouvait tracer le portrait de ce roi très chrétien, canonisé quelques années après sa mort ? Le 8 novembre 1226, à la mort du roi de France, Louis VIII le Lion, son fils ainé lui succède sous le nom de Louis IX. Il n’a que 12 ans et sa mère, Blanche de Castille, assume la régence. Le jeune roi gouvernera cependant très vite, mettant fin à la première guerre contre l’Angleterre et à la croisade des Albigeois. Il régularisera les relations entre la France et l’Aragon, matera les féodaux frondeurs et modernisera l’administration. Mais ses multiples participations aux croisades ruineront le pays. Il reste malgré tout le roi qui a fait de Paris la capitale la plus prestigieuse de la chrétienté occidentale, avec son université et ses grands monuments (Sainte Chapelle, Notre-Dame), et a favorisé l’essor d’une bourgeoisie active et entreprenante. Un roman alerte et plein de fougue, où le pieux saint Louis apparait plus comme un souverain habile et sage, mari empressé et fidèle, qu’un pourfendeur d’infidèles.
« Je rêvais de retrouver la trace et l’image d’un Saint Louis à l’humanité sensible, un Saint Louis de chair, à figure humaine. Le temps, en l’élevant au-dessus de nos natures, lui a peut-être rendu un mauvais service. Il m’a imposé d’aller puiser aux sources les plus authentiques. Là où repose le trésor des paroles vivantes, laissées par les premiers témoins. Ceux qui ont vraiment connu le roi Louis IX, qui l’ont approché, accompagné depuis l’enfance jusqu’au trépas. J’ai remonté le filet d’eau vive. Je n’ai rien inventé. Ni les événements, ni les personnages, ni même l’insolite. Il m’a fallu plonger dans l’époque, en étudier la vie quotidienne dans ses moindres détails, sentir battre les passions, pour faire revivre un Saint Louis de notre temps. » Philippe de Villiers
Note Éditeur : L’histoire de la laïcité selon l’opinion commune est celle d’États se libérant de la tutelle des religions. Mais l’examen des faits dément une telle vision et Jean-François Chemain constate ici que ce combat d’émancipation fut bien souvent celui de l’Église pour échapper à la mainmise des États aspirant à contrôler la religion pour mieux contrôler les consciences. D’étape en étape, l’auteur établit le chemin d’affranchissement de l’Église d’abord de la prétention d’un empereur universel à être chef de l’Église universelle, ensuite des multiples tentatives politiques d’éradication pure et simple, notamment par la création d’Églises nationales et schismatiques. La Révolution française marque un moment de cette lutte entre création d’une religion officielle et athéisme, puis catholicisme d’État dénoncé par les catholiques eux-mêmes. Alors que le débat est plus que jamais d’actualité, l’auteur établit l’origine évangélique de la laïcité : la laïcité est un principe d’origine chrétienne que l’Église a dû arracher de haute lutte ; elle ne saurait lui être opposée, peu ou prou, pour la réduire au silence par laïcisme sectaire ou théocratie islamique.
Depuis les combats de la Libération, dans une impressionnante fresque historique, la vie de Jean Lartéguy épouse étroitement tous les cahots de la seconde partie du XXe siècle. Officier, il participe d’abord aux combats de la campagne de France et de la guerre de Corée : sa bravoure lui vaut les plus belles récompenses. Grièvement blessé, on le retrouve ensuite reporter de guerre où, pour des millions de lecteurs, notamment ceux de Paris Match, il affronte de l’intérieur les conflits de l’Indochine et de l’Algérie, puis tous ceux qui agitent le Sud-Est asiatique, l’Amérique latine, l’Afrique ou le Proche-Orient. Ami des soldats, des rebelles, des princes et des bandits, couronné par le prix Albert Londres, sa renommée dépasse les frontières. Il est l’auteur mondialement connu des Centurions, des Prétoriens et du Mal Jaune, et laisse une oeuvre considérable dont les analyses sont toujours d’actualité. Légende vivante, colosse débordant d’énergie et de volonté farouche, Lartéguy traverse son siècle au rythme que lui dictent ses engagements. Mais qui était vraiment cet homme, parfois si controversé, qu’on a souvent présenté hautain, mégalomane, macho ?
À partir d’archives inédites, des confidences et des témoignages de ceux qui ont fréquenté Lartéguy, Hubert le Roux brosse le portrait de ce grand acteur du XXe siècle. Ami et confident de Lartéguy, officier et écrivain, Hubert LE ROUX signe ici la première biographie de Lartéguy.
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