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Depuis le début de la pandémie mondiale en 2020, le travail à la maison (ou télétravail) s’est grandement développé. Bien qu’il existait déjà avant la crise, jamais autant de personnes ne sont restées chez elles au lieu de se rendre au bureau, même après la levée du confinement. Aux États-Unis, le nombre des télétravailleurs s’est multiplié par dix pour atteindre 56% des employés, et l’Angleterre a vu ses chiffres monter en flèche de la même manière. Actuellement, une partie des entreprises affirment que trois quarts de leurs employés peuvent travailler de chez eux, et un grand nombre de personnes pourraient vouloir rester partiellement en télétravail. Certains suggèrent donc de taxer ces salariés à distance qui, selon la Deutsche Bank, « contribuent moins » que les autres au système d’imposition classique.
Bien que financièrement intéressant pour plusieurs raisons, le télétravail présente des inconvénients majeurs. Pour les personnes ayant des enfants en bas âge dont il faut s’occuper, pour celles à leur compte, celles qui travaillent dans des milieux qui sont actuellement fermés (et ce parfois depuis près d’un an), ou celles qui peuvent difficilement travailler depuis chez eux (les métiers du spectacle vivant par exemple), le télétravail représente un stress mental difficile à gérer.
Quoi qu’il en soit, certains ont suggéré l’instauration d’une taxe sur le télétravail. Elle servirait à subvenir aux besoins de ces travailleurs en situation précaire à cause de la crise actuelle.
Après tout, comme le dit Luke Templeman au sein de la revue Konzept (N°19), « notre société actuelle évolue […], notre système fiscal doit donc évoluer avec elle ». Il semble que, pour beaucoup, cette façon de travailler n’ait rien de temporaire, mais qu’elle s’achemine au contraire vers sa propre normalisation.
Emma Cartier
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