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En juin 2014, le parlement slovaque avait voté l’inscription dans la Constitution de la définition du mariage comme « l’union d’un homme et d’une femme ». A l’époque l’amendement avait été voté par 102 des 150 parlementaires, une majorité des deux tiers était requise pour amender la constitution.
L’Alliance pour la Famille (Aliancia za rodinu) a annoncé fin août avoir recueilli plus de 400 000 signatures en faveur de la tenue d’un référendum portant sur la protection de la famille. Dans ce pays qui compte 5.4 millions d’habitants, la pétition devait recueillir au moins 350 000 signatures.
L’Alliance pour la Famille déclare être convaincue que les élites ne devraient pas décider seules de certaines valeurs telles que le mariage et la famille. Elle considère qu’un changement de la constitution n’est pas suffisant, mais que cet amendement est un premier pas positif vers une nécessaire protection de la famille.
Elle considère qu’il est cependant nécessaire d’aller plus loin afin d’éviter le scénario croate, où la définition du mariage a introduit l’union civile. Et ceci à cause de décisions de la cour européenne concédant finalement aux paires homosexuelles la quasi totalité des droits maritaux (dans le cas de l’Autriche, il a par exemple fallu autoriser les adoptions aux unions civiles homosexuelles unis civilement, car celles-ci étaient déjà autorisées aux unions civiles hétérosexuelles).
Les quatre questions posées sont les suivantes : Pensez-vous que :
Le président slovaque, Andrej Kiska, manquant à sa promesse de permettre au référendum de se tenir à la mi-novembre, en même temps que les élections locales, a demandé le 3 septembre à ce que les quatre questions soient finalement examinée par la cour constitutionnelle pour vérifier qu’elles sont bien en accord avec la constitution, ce que contestent les activistes LGBT slovaques. La réponse de la cour constitutionnelle devrait normalement être communiquée sous 60 jours.
Déçus de la décision du président slovaque, l’Alliance pour la Famille regrette que celui-ci n’ait pas communiqué les raisons de cette saisie.
La Conférence des évêques de Slovaquie (KBS) a elle aussi réagi à la décision d’Andrej Kiska, à travers la voix de son président, Stanislav Zvolenský, et a déclaré que la décision du président est arrivée comme une surprise, et a souligné que l’Église continuera à soutenir le modèle de la famille comme l’union d’un homme et d’une femme, définissant l’institutionnalisation d’autres modes de vie comme une violation fondamentale de la base de la société.
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