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Conflans-Sainte-Honorine : jusques à quand ?

Les éléments que la presse fait remonter depuis l’attaque qui s’est déroulée ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine indiquent que la décapitation du professeur d’histoire-géographie par un fanatique mahométan est la conclusion de tensions qui avaient agité le collège du Bois d’Aulne depuis quelques jours. Nous apprenons que, dans le cadre d’un cours de ce qu’on appelle « éducation civique juridique et sociale », la victime avait montré à ses élèves d’une classe de 4e des caricatures de Mahomet, pour illustrer un propos sur la liberté d’expression. Le professeur aurait cru bon de proposer aux élèves mahométans de sortir de la classe ou de détourner le regard si bon leur semblait ; de toute évidence, cette précaution n’a pas suffi, et on entend même dire que ce geste aurait été interprété par certains comme une brimade envers lesdits élèves.

Ainsi, dans le cadre de ce bien faible outil que se donne la république pour lutter contre l’endoctrinement, tandis qu’on suscite toujours plus de dédain pour le christianisme chez les enfants de France, rien ne donne satisfaction aux mahométans confortablement installés sur notre territoire. Sans la précaution qu’il avait prise, on imagine bien qu’il aurait été reproché à ce professeur d’avoir « obligé » des élèves à regarder ces caricatures ; ayant fait le choix contraire, il s’est vu accusé de stigmatisation. La réalité, c’est qu’il ne s’agit pas, dans cet acte, du coup de tête d’un « loup solitaire » : c’est toute une communauté de familles mahométanes qui a alimenté une cabale contre le professeur, cherché à obtenir puis diffusé des renseignements sur lui. Le groupe exogène, en pleine affirmation de soi, a donc fini par arracher sa vie au professeur, isolé dans un monde où le professeur est de plus en plus suspect.

L’État ne garantit plus la sécurité de ses serviteurs. Au contraire, il leur impose de tenir un discours assez mal défini dans des endroits peuplés par une communauté toujours plus sûre de son bon droit sur nos terres, et de plus en plus fermée (si les informations relayées actuellement sont vraies, un « islamiste radical » a tué, mais non sans avoir obtenu ses informations d’une famille « islamiste modérée ») à toute compromission avec notre culture. Couplée à une absence totale de maîtrise de notre territoire, à ses frontières comme en son intérieur, où rôdent des criminels condamnés mais perpétuellement relâchés, cette attitude a trouvé son aboutissement à Conflans-Sainte-Honorine : un homme est mort, non pas « parce qu’il enseignait » ou « pour la liberté d’expression », comme s’empressent de le dire les gouvernants attachés à maquiller le réel, mais parce qu’il n’a pas fait allégeance aux valeurs du groupe qui est en train de prendre le pouvoir. Nos occupants ne tolèrent plus rien qui ne soit silence honteux et soumission. L’État les laissera-t-il faire ? Plus crucial encore : les Français réagiront-ils enfin ?

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