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Comme chaque dimanche, l’Évangile inspire à l’un de nos auteurs un poème en lien avec la Parole divine que nous offre l’Église. Le poème suit l’Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 14, 23-29)

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. »

Nec Pluribus Impar

Jadis vous fûtes France un jardin pour la Foi
Où naquirent du grès, sous l’égide des rois,
Chapelles, prieurés, cloîtres et basiliques,
Cathédrales courbées vers l’Orient Christique.
 
Tous vos tympans sculptés, rehaussés par le lys,
Étaient de lourds pavois qui protégeaient le Fils ;
Tous vos clochers d’airains aux fortes harmonies
Étaient autant d’appels à vivre les complies.
 
Par delà les villes, les villages voisins,
Quand l’aurore pointait à l’heure du matin,
Brebis et pèlerins formaient une cohorte,
Paisibles se pressaient sous le porche et les portes
 
De l’heureuse maison où règne le Seigneur :
Vers le saint tabernacle où reste le Sauveur.
Jadis vous fûtes France un jardin de délice
Où l’éternelle Vie levait haut son Calice,
 
Où fidèle toujours vous rompiez le Pain
De l’amour éternel pour le mêler au Vin.
Ô France vous étiez bien aimée de l’Épouse,
Sa fille préférée que personne jalouse.
 
Vous étiez remplie d’Esprit de sainteté
Depuis que des cieux l’immanent Paraclet
Fut descendu sur vous, sur votre verte face,
Pour relever d’Adam la douloureuse race.
 
De votre maternel, de votre tendre sein
C’était flot jaillissant de saintes et de saints ;
Et c’était à genoux devant le haut ciboire
Que vos enfants pleuraient en regardant la Gloire
 
Du Maître de ce monde et de sa rédemption ;
De l’Amour éternel en proie à sa Passion.
Qu’êtes-vous devenue ô malheureuse France !
Où donc ont disparu la Foi de votre enfance,
 
Votre marche héroïque aux hérauts flamboyants
Qui portaient haut le Cœur de Notre Dieu vivant ?
Mère qu’avez-vous fait de la douce Espérance
Que vous portiez au monde avec tant de prestance ?
 
Mère qu’avez-vous fait de la Fidélité...

Isidore

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