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Sous un dais fleurdelysé que portent quatre colonnes torses d’or, "empruntées" au baldaquin du Val-de-Grâce, une riche draperie déroule les grandes armes de France et de Navarre, surmontées du casque à visière ouverte. Deux anges soutiennent les écus accolés des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit. Le roi Louis XIII est debout. Il présente à la Vierge Marie son sceptre et sa couronne. Derrière lui la reine, Anne d’Autriche, s’associe à sa prière. Entre eux brille le berceau qui attend Louis XIV.
Cette consécration du royaume de France, parfaitement connue des rois du Très-Pur-Lys, remonte aux origines baptismales de Clovis. Ainsi de la révélation du Pape Anastase II (496-498) : « Illustre et glorieux Fils, soyez sa (de l’Église) gloire, soyez pour elle une colonne de fer ! Nous louons Dieu, qui Vous a retiré de la puissance des ténèbres, pour faire d’un si grand Prince le défenseur de son Église et opposer votre gloire aux attaques des pervers. Continuez donc cher et glorieux Fils, afin que le Dieu tout-puissant entoure votre sérénité et votre royaume de sa protection et commande à ses anges de vous protéger dans toutes vos voies et vous donne la vic-toire sur tous vos ennemis » (Lettre à Clovis – 496-498, Anast. II, ép. II ad Clod. t. VI, Conc. col. 1282 cité par Bossuet : Politique tirée de l’Écriture Sainte, t. I, livre VII, p. 529, éd. Delestre Boulage 1822, et par Zeller, « Les Francs Mérovingiens : Clovis et ses fils », p. 38 ; Ib., p. 21). Rappelé par le Cardinal Poupard (Symposium organisé le 1-XII-1995 à l’athénée pontifical Regina Apostolorum, à Rome. Message similaire dans sa préface du 30 mai 1995) : « Baptisé solennellement à Reims, la nuit de Noël 496, Clovis entend le redoutable avertissement de saint Remi : « Ce royaume sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi Romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation. » Clovis devient le chef de file d’une longue lignée de princes chrétiens qui présidèrent aux destinées de la France et d’autres royaumes d’Europe, dont certains règnent encore en nos pays voisins. L’avertissement de saint Remi invite à porter un regard sur les dons reçus au baptême et sur les responsabilités qui en découlent. Responsabilité relevée par les saints de France : Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Honorat de Lérins, Césaire d’Arles. La mémoire de l’espérance appelle la France à un sursaut spirituel pour agir dans l’Église et dans le monde de manière conforme aux dons reçus depuis des siècles. Les peuples, comme les personnes, ont une âme et une vocation à remplir au cours de leur histoire, l’exceptionnel rayonnement de la France au travers des deux précédents millénaires, s’enracine dans sa vocation chrétienne depuis le Bap-tême de Clovis en 496. ».
Il est aussi bon de rappeler un grand miracle oublié : Hincmar de Reims, archevêque de Reims rapporte : « Dans la nuit de Noël 496, au jour anniversaire et à l’heure même de Sa naissance, le Christ – lors de la naissance spirituelle de notre France et de nos Rois – voulut, par un miracle éclatant, affirmer la Mission providentielle de notre pays et de notre race Royale, au moment même où saint Rémi va proclamer cette Mission au nom du Tout-Puissant, pour sanctionner solennellement les paroles (divinement inspirées) de Son Ministre. À minuit, alors que le Roi, la Reine et leur suite sont dans l’Église Saint-Pierre où l’Archevêque les a convoqués, soudain une lumière plus éclatante que le soleil inonde l’Église ! Le visage de l’évêque en est irradié ! En même temps retentit une voix : La paix soit avec vous ! C’est moi ! N’ayez point peur ! Persévérez en ma dilection ! Quand la voix eut parlé, ce fut une odeur céleste qui embauma l’atmosphère. Le Roi, la Reine, toute l’assistance épouvantée, se jetèrent aux pieds de saint Rémi qui les rassura et leur déclara que c’est le propre de Dieu d’étonner au commencement de Ses visites et de réjouir à la fin. » (869, Migne, Patrologie Latines, t. CXXV, p. 1159. Hincmar, Vita Sancti Remigii, chap. XXXVI)
Ces dispositions ont suscité la Prière des Francs : « Dieu Tout-Puissant et Éternel, qui avez établi l’empire des Francs, pour être dans le monde l’instrument de Vos di-vines volontés, le glaive et le bouclier de Votre Sainte Église, nous Vous en prions, prévenez toujours et partout de Votre céleste lumière, les fils suppliants des Francs, afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour réaliser Votre règne en ce monde et que, pour accomplir ce qu’ils auront vu, ils soient remplis de charité, de force et de persévé-rance. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il. » (Prière du XIe siècle, récitée dans les églises des Gaules. In Mgr Gay, Sainte Clotilde et les origines chrétiennes de la nation et monarchie françaises, éd. Enault et Vuaillat, Paris, 1867).
La loi salique en rappelle la force fondatrice : « L’illustre nation des Francs qui a Dieu pour fondateur, puissante par les armes, constante dans la paix, profonde dans sa réflexion, corporellement noble, d’une pureté sans tache, d’une prestance sans pa-reille, intrépide, rapide, intraitable, récemment convertie à la foi catholique, indemne d’hérésie au temps où elle vivait à la manière des Barbares, sous l’inspiration de Dieu, a cherché la clé de la Sagesse, en désirant la justice et en restant fidèle à la piété. La loi salique fut dictée par les grands de la nation... Lorsqu’avec la faveur de Dieu, le roi des Francs Clovis, florissant, beau, illustre, reçut le premier baptême ca-tholique, tout ce qui dans le pacte paraissait moins adapté fut amendé d’une façon lumineuse par Clovis, Childebert et Clotaire, par des décrets partout applicables. Vive le Christ qui aime les Francs ! Qu’Il protège leur royaume ! Qu’Il éclaire leurs chefs de la lumière de Sa grâce ! Qu’Il protège leur armée ! Qu’Il affermisse leur foi ! Que le Seigneur des seigneurs, Jésus-Christ, par un don gratuit de son amour, leur accorde de jouir de la paix et du bonheur temporel ! Telle est cette nation dont la bravoure fait la force. Elle a rejeté de ses épaules en combattant, le joug très dur im-posé par les Romains, et après avoir connu le baptême, les Francs ont recouvert d’or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs que les Romains avaient brûlés ou décapités ou fait déchirer par les bêtes. » (Prologue de la Loi salique, rédigé au VIII° siècle.)
Une confirmation méconnue de l’intervention particulière de Marie en faveur du royaume de France préfigure, qui plus est, la consécration du futur site de Lourdes comme lieu privilégié de révélation divine par la Très sainte Mère de Dieu, et la conversion des Musulmans. Cf. La Conversion d’un émir et Notre-Dame de Lourdes en 778 de notre ère d’après La Vierge Marie dans l’histoire de France - La Franquerie – Resiac.
Charlemagne avait placé sa gloire et son salut sous la protection de Notre-Dame dont il portait toujours l’image attachée à son cou par une chaîne d’or. En 778, après sa fameuse campagne d’Espagne, il effectue le nettoyage des dernières poches sar-rasines du sud de la France, quand il se trouve arrêté le long des Pyrénées devant un château-fort occupé par un prince sarrasin nommé « Mirat » (ou Emir ?). Durant plusieurs mois Mirat résiste aux assauts ; à toutes les sommations de se rendre, à toutes les propositions d’être fait comte et chevalier de Charlemagne et de conserver toutes ses possessions s’il reçoit le baptême, ce musulman répond fièrement : « Je ne connais aucun mortel au-dessus de moi et je préférerais la mort à la honte d’une capitulation ». Découragé, Charlemagne allait lever le siège quand son aumônier, l’évêque du Puy, implore avec ferveur Notre-Dame du Puy et obtient de monter à la citadelle en parlementaire. Arrivé près de Mirat, il lui dit : « Puisque vous ne voulez pas vous rendre à Charlemagne, le plus grand des princes, reconnaissez au moins pour suzeraine la plus noble Dame qui fut jamais, Sainte Marie du Puy, Mère de Dieu. Je suis son serviteur, soyez son chevalier ». Sans hésiter, Mirat déclara qu’il était prêt à rendre les armes au serviteur de Notre-Dame et à recevoir le baptême, à condition que son comté ne relève jamais, soit pour lui, soit pour ses descendants, que d’Elle seule. Charlemagne confirma l’accord. Mirat reçut le baptême des mains de l’évêque du Puy et prit dès lors le nom de Lorda (la rose en arabe), qui s’est trans-formé en Lourdes. Paraphant ainsi la fin de la reconquête chrétienne en France, la Vierge aux roses, décrite par Bernadette, prenait dès cette époque possession de la terre de Lourdes, devenu fief du Puy. On comprend que plus de mille ans plus tard Elle ait pu préférer ce site à d’autres, pour ses apparitions. Le nom de Massabielle donné à la grotte, vient lui aussi d’un mot arabe qui signifie source.
Venant prêcher la première Croisade notamment à Tulle avec Pierre l’Ermite, et ad-mirant la multitude extraordinaire des églises et des chapelles, des abbayes et des monastères consacrés à Marie en traversant la France, il s’écria plein d’émotion : « Le Royaume de France est le Royaume de Marie. Il ne périra jamais ! ».
En 1214, la situation est tragique pour la France : elle est encerclée en Poitou par les Anglais menaçants, au nord par l’Empereur Othon IV qui l’envahit avec 200.000 hommes pour ravir sa couronne à Philippe Auguste
Sachant que son ennemi - excommunié depuis peu - compte écraser la France pour se retourner ensuite contre le Pape et l’Église, le Roi met sa confiance en Dieu et fait appel à toutes les paroisses de France. 60.000 hommes répondent. Il va à Saint Denis, communie, prend le « Sainte Oriflamme » et marche à l’ennemi.
Le matin de Bouvines, sentant toute la gravité de l’heure, après s’être « voué à la Sainte Vierge », il déploie l’Oriflamme et met en déroute un ennemi plus de 3 fois supérieur en nombre. L’Église et la France sont sauvées. Le Roi envoie immédiatement un message à son fils, Louis, qui commande l’armée contre les anglais en Poitou. De son côté, l’héritier du trône, lui aussi victorieux, envoie de même un messager à son père. Les deux envoyés se rencontrent aux portes de Senlis.
À l’endroit même de cette mémorable rencontre, le Roi fonde l’Abbaye de la Victoire, consacrée à Marie et fait une statue de N. D. de la Victoire de Bouvines (lettres patentes du 12 mars 1222). Lors de la rentrée triomphale à Paris, Philippe-Auguste vient à Notre-Dame se prosterner devant la Mère de Dieu pour lui faire hommage du succès de ses armes et lui témoigner sa reconnaissance.
Saint Louis de France consacra son royaume à la Royauté de Notre Seigneur Jésus Christ en sa Passion, par sa vénération à la sainte Couronne d’Épine à laquelle il dé-dia le prestigieux reliquaire de la Sainte-Chapelle de Paris.
Fille de Louis XI, épouse de Louis XII, duchesse de Berry, fondatrice des Annon-ciades, ordre tout entier voué à l’imitation des vertus de la Mère du Christ, canonisée en 1950, quatrième reine de France canonisée après Clotilde, Radegonde et Bathilde, voua sa vie à la conversion des siens et de la France sous mouvance mariale.
Les promesses miraculeuses de l’avènement du Roi Soleil ne furent hélas pas vraiment tenues par le bénéficiaire qui refusa, sous l’instigation de son âme grise, le Père Lachaise, de consacrer le Royaume au Sacré Cœur comme le demandait le Christ lui-même. Le 17 juin 1689 , Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le Monial, reçoit du Sacré-Cœur le message suivant : « Fais savoir au Fils aîné de mon sacré Cœur (Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable, qui veut triompher du sien, et par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre victorieux de tous les ennemis de la sainte Église. »
À cette consécration de Louis XII, il faut adjoindre celle de Louis XVI, hélas trop tard pour s’accomplir dans son temps, mais qui n’en aura pas moins valeur d’intercession dans le plan de Dieu, qui ne peut mépriser ce désir exprimé comme plus précieux que sa vie humaine, par un roi se sachant condamné à une mort ignominieuse et qui peut être considéré comme martyr pour sa foi ainsi que le reconnut Pie VI, apprenant son exécution. Lors de sa décollation le 21 janvier 1793, en la sainte Agnès, les paroles de pardon de ses bourreaux et d’amour pour son Peuple, ne furent entendues que du Ciel, couvertes à dessein par des roulements de tambour.
« Au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit. Aujourd’hui, vingt cinquième jour de Décembre, moi, Louis XVIe du nom, Roy de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille, de plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m’adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments. Je laisse mon âme à Dieu, mon créateur, je le prie de la recevoir en sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est offert en sacrifice à Dieu, son Père, pour nous autres hommes, quelqu’indignes que nous en fussions, et moi le premier. Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique Apostolique et Romaine qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel Jésus Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus Christ mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Saint Église Catholique donnent et donnèrent conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne. Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés. J’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester, à m’humilier en sa présence. Ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique, je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence. Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j’aurais pu donner de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait. Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés. Je pardonne de tout mon cœur, à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en ai donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle malentendu, m’ont fait beaucoup de mal. Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang ou par quelqu’autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter de yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa Grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable. Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d’en faire de bons chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité. Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur. Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donné dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher. Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissant de tous les soins et peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère. Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve ; qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou le parents de ceux qui ont péris pour moi et ensuite de ceux qui sont mal-heureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne (souvent dans les moments de troubles et d’effervescence on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur. Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais seulement touché de l’ingratitude et de la déloyauté des gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux ou à leurs parents ou amis, de l’autre j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beau-coup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements. Dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître. Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils M. de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi, avait porté à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tant lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie Messieurs de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposées au Conseil de la Commune. Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gènes dont ils ont cru devoir user envers moi. J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser. Je prie Messieurs de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi. Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancées contre moi. Fait en double à la Tour du Temple le vingt-cinq décembre mil sept cent quatre-vingt-douze. » (Testament de Louis XVI, 25 décembre 1792)
Très étrangement, et, il est peut-être difficile de ne voir là qu’une coïncidence, ce fût le 17 juin 1789, soit un siècle jour après jour la demande transmise par Marguerite-Marie que , à la demande de l’Abbé Sieyes, les États-généraux se proclamèrent Assemblée nationale ; la révolution (pacifique) était faite … Ce n’est qu’une fois que les événements révolutionnaires aient commencé que le roi Louis XVI fit sa consécration personnelle au Sacré-Cœur mais il était malheureusement hors de ses possibilités de faire alors apposer le Sacré-Cœur sur les insignes nationaux. À en croire une des visions reçues Marie-Julie Jahenny en 1877 ; le Ciel aurait pourtant agréé cette consécration d’un roi qui n’était plus libre de ces mouvements et allait offrir son sang en martyr de la foi.
Rédaction du secret par Mélanie Mathieu, bergère voyante - Grenoble 6 juillet 1851. Reconnaissance par Mgr de Bruillard, év. de Grenoble, le 10 novembre 1851
« Le 19 septembre 1846, nous avons vu une belle Dame. Nous n’avons jamais dit que cette dame fut la Sainte Vierge mais nous avons toujours dit que c’était une belle Dame. Je ne sais pas si c’est la sainte Vierge ou une autre personne. Moi, je crois aujourd’hui que c’est la sainte Vierge. Voilà ce que cette Dame m’a dit : « Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt, s’il change un peu, ce sera un peu plus tard. La France a corrompu l’univers, un jour elle sera punie. La foi s’éteindra dans la France : trois parties de la France ne pratiqueront plus de religion ou presque plus, l’autre partie la pratiquera sans bien la pratiquer. Puis, après [cela], les nations se convertiront, la foi se rallumera partout. Une grande contrée dans le nord de l’Europe, aujourd’hui protestante, se convertira : par l’appui de cette contrée toutes les autres contrées du monde se convertiront. Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l’Église, et partout. Puis, après [cela], notre Saint-Père le pape sera persécuté. Son successeur sera un pontife que personne n’attend puis, après [cela], une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps. Un monstre viendra la troubler » (Rédaction du secret par Maximin Giraud, Grenoble, le 3 juillet 1851)
« Le temps de la colère de Dieu est arrivé ! Si, lorsque vous aurez dit aux peuples ce que je vous ai dit tout à l’heure, et ce que je vous dirai de dire encore, si, après cela, ils ne se convertissent pas, (si on ne fait pas pénitence, et si on ne cesse pas de travailler le dimanche, et si on continue à blasphémer le Saint Nom de Dieu), en un mot, si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et es-clave du démon. Mon Fils va faire éclater sa puissance ! Paris, cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement. Marseille sera détruite en peu de temps. Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre, Le monde s’abandonnera à ses passions impies. Le pape sera persécuté de toutes parts : on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette fois[-là]. Les prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ. Une famine régnera en même temps. Après que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leurs péchés. Un grand roi montera sur le trône, et régnera pendant quelques années. La religion refleurira et s’étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu et se livrera à ses passions criminelles. [Parmi] les ministres de Dieu, et les Épouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c’est ce qu’il y aura de [plus] terrible. Enfin, un enfer régnera sur la terre. Ce sera alors que l’Antéchrist naîtra d’une religieuse ; mais, malheur à elle ! Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu’il se dira le venu du ciel, malheur à ceux qui le croiront !
« Au-dessous de l’agitation de la politique, il y a une France qui souffre, une France qui ne peut pas périr et qui ne périra pas, car, lorsque Dieu soumet une nation à de pareilles épreuves, c’est qu’il a encore sur elle de grands desseins. » (Manifeste du 8 mai 1871). « Il faut pour que la France soit sauvée que Dieu y rentre en maître pour que j’y puisse régner en roi ». (Lettre au comte de Mun)
« Saint Michel interviendra dans la lutte personnelle de l’Église. C’est lui qui est le chef de cette Église si persécutée, mais non bientôt anéantie, comme le pensent les méchants. C’est lui qui, également, est le Protecteur spécial de la France et qui l’aidera à se replacer à son rang de Fille aînée de l’Église, car, malgré toutes les offenses qui se commettent en France, il y a encore bien du bon, il y a des âmes bien dévouées. Quand saint Michel interviendra-t-il ? Je ne le sais pas ! Il faut beaucoup prier à ces intentions, invoquer l’Archange, en lui rappelant ses titres, et le supplier d’intercéder auprès de Celui sur le Cœur duquel il a un si grand pouvoir. Que la Sainte Vierge ne soit pas oubliée : la France est son Royaume privilégié entre tous ; elle la sauvera. On fait bien de demander partout des Rosaires et des chapelets : c’est cette prière qui est la plus efficace dans les besoins présents. Le vœu héroïque est une chose très agréable au bon Dieu et d’un grand secours aux âmes du Purgatoire et bien profitable aux âmes généreuses qui veulent bien le faire. Du reste, en cédant ainsi une partie de leurs mérites, au lieu de perdre, elles ne font que gagner ». (Imprtur - Joseph Palica Archip. Philippens, Vic. Gén., Roma – 1880).
"Vous direz aux français qu’ils fassent trésor des testaments de saint Remi, de Charlemagne et de saint Louis, ces testaments qui se résument dans les mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans : "Vive le Christ qui est Roi des Francs !" À ce titre seulement, la France est grande parmi les nations ; à cette clause, Dieu la protégera et la fera libre et glorieuse ; à cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les Livres Saints, est dit d’Israël : que personne ne s’est rencontré qui insultât ce peuple, sinon quand il s’est éloigné de Dieu. Ce n’est pas un rêve, mais une réalité ; je n’ai pas seulement l’espérance, j’ai la certitude du plein triomphe."
« Reims conserve la source baptismale d’où est sortie toute la France Chrétienne, et elle est justement appelée pour cela le Diadème du Royaume. C’était une heure ténébreuse pour l’Église de Jésus-Christ. Elle était d’un côté combattue par les Ariens, de l’autre assaillie par les Barbares ; elle n’avait plus d’autre refuge que la prière pour invoquer l’heure de Dieu. Et l’heure de Dieu sonna à Reims, en la fête de Noël 496. Le baptême de Clovis marqua la naissance d’une grande nation : la tribu de Juda de l’ère nouvelle, qui prospéra toujours tant qu’elle fut fidèle à l’orthodoxie, tant qu’elle maintint l’alliance du Sacerdoce et du Pouvoir public, tant qu’elle se montra, non en paroles, mais en actes, la Fille aînée de l’Église » (19 XII 1907, à l’Archevêque de Reims, Mgr Luçon)
« Dieu garde pour la France sa prédilection. La France ne cesse point d’être la Fille Aînée de l’Église. » (8 janvier 1905)
« Le salut de la France ne peut être obtenu que par la reconnaissance du règne du Christ sur la nation » (Lettre à l’abbé Debout, 8 mai 1906).
« Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et entendra une voix qui lui répètera : "Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ?" Et sur la réponse : "Qui es-tu Seigneur ?", la voix répliquera : "Je suis Jésus que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que dans ton obstination, tu te ruines toi-même." Et elle, tremblante et étonnée, dira : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?" Et lui : "Lève-toi, lave tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre. » (Extrait de l’allocution prononcée lors de l’imposition de la barrette aux cardinaux de Cabrières, Dillot, Dubillard et Amette, le 29 XI 1911. In la Franquerie, La Mission divine de la France.)
Le 21 mars 1922, à la demande de la Chambre des Députés, le pape déclarait « La bienheureuse Vierge Marie, sous le tire de l’Assomption, patronne principale de la nation française. ». « Les pontifes romains nos prédécesseurs ont toujours, au cours des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l’Église. […] Il est certain, selon un ancien adage, que le Royaume de France a été appelé le Royaume de Marie, et cela à juste titre.
Car depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et ont contribué à promouvoir et amplifier à travers la France le culte de la Vierge Marie de Dieu. A Paris, dans la très célèbre université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIII° siècle, la Vierge a été proclamée conçue sans péché. […] La Vierge-Mère en personne, trésorière de toutes grâces de Dieu, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français. Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame, qu’acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI, pour l’accomplissement d’un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin, Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions : et ces pompes solennelles, nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année. […] C’est pourquoi, […] nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie, mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que com-portent ce noble titre et cette dignité. » (Extrait de la Lettre apostolique proclamant Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de la France, Rome, 2 mars 1922. In Ms de la Franquerie, La Vierge Marie dans l’Histoire de France.)
« Dites aux petits enfants de prier pour la France, car elle en a grand besoin » (8 décembre 1947). « Je ne suis pas venue ici pour faire des miracles mais pour vous demander de prier pour la France » (10 décembre 1947. Culte autorisé par Mgr Ferrand, archque de Tours, le 15.VIII.1966 - Pèlerinages autorisés par Mgr Vingt-Trois, Archevêque de Tours, le 8.XII.2001
La vénérable Marthe Robin en 1936, qui confie cette prophétie concernant la France, au Père Finet, le co-fondateur des Foyers de Charité : « La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisie. Elle aura le nez dans la poussière. Il n’y aura plus rien. Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu. Alors elle criera vers lui, et c’est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l’Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l’Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier. ». À Châteauneuf-de-Galaure, Marthe reçoit le 8 XII 1947 l’Abbé Finet, qui lui dit :-« Marthe, la France est foutue (sic). Nous allons avoir la guerre civile. » - « Non mon Père, répond Marthe. La Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants. »
« Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France ; ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu’il est, c’est presque banal de le dire, s’il n’était pas d’abord un pays catholique. Partout où il m’est donné de passer, non seulement dans la métropole, mais à travers les pays de la Communauté, et souvent aussi en terre étrangère, les Françaises et les Français religieux sont présents. Je constate et salue leurs efforts, leurs mérites, et je prends acte de ce que servant Dieu, ils servent aussi notre patrie. De tout cela je voudrais vous remercier très simplement, en ajoutant comme dernier mot, l’affirmation de mon entière confiance dans les destinées de notre pays. Je pense que si Dieu avait voulu que la France mourût, ce serait fait. Il ne l’a pas voulu, elle vit, l’avenir est à elle. » (Discours à Rome, le 27 juin 1959)
« Pour moi, l’histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L’élément décisif pour moi, c’est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l’histoire de France à partir de l’accession d’un roi chrétien qui porte le nom des Francs. » (David Schoenbrun, Les trois vies de Charles de Gaulle , Julliard, 1965)
... Il y a en France un seul parti vraiment fort et heureusement c’est lui qui l’emporte. C’est le Parti de la Prière de Mes âmes épouses. Il est très puissant mais il doit utiliser l’arme de la Prière pour garder la France. Si elle n’avait cette arme pour la soutenir la France serait renversée... ». (1945-1947 : NS Jésus-Christ à Marcel Van, cité par le cardinal Nguyen Van Thuan alors Pt de la Commission Pontificale Justice et Paix et Postulateur de sa Cause).
« Oh !! Petit frère, il faut que tu pries vraiment beaucoup pour la France, surtout pour que les français soient toujours prêts à répandre mon Amour dans tout l’univers. Mais il faut faire en sorte que le règne de mon Amour s’établisse au plus intime du cœur des français. Le mois prochain, ta sœur Thérèse te donnera une formule de prière à cette intention. Je ne t’ai pas demandé de prier spécialement pour aucun autre pays, je te l’ai demandé uniquement pour la France. Quand la France a la joie de t’avoir comme intercesseur, que peut-elle désirer de plus ? (Jésus souriant à Van). De plus, ces prières ne sortent pas de la bouche d’un homme de ce monde ; elles ont leur source dans mon Amour même. Étant favorisée à ce point, qu’est-ce que la France peut désirer de plus ? Et pourtant, il y a encore un très grand nombre qui ne savent pas m’aimer... O mon enfant, écoutes et écris ce que je vais te dire au sujet de la France. Mon enfant, prie pour le pays que j’aime particulièrement. Ah ! La France...La France... Si on ne prie pas, elle sera encore une fois malheureuse et le règne de mon Amour ne pourra que s’y établir que difficilement. O mon enfant, ne doute pas de ce que je viens de te dire en voyant que la situation de la France est déjà un peu plus stable. Mon enfant, je parle ainsi pour que la France soit avertie et sache prendre des précautions car l’ennemi veut faire de ce pays un foyer de dis-cordes. Mon enfant, il faut beaucoup de prières.... France, France, promets-tu de m’être fidèle ? Es-tu décidée à protéger et étendre le règne de mon Amour dans le Monde ? ».
Après la menace du communisme, le Seigneur en évoque une autre, plus subtile et progressive : « Petit apôtre de mon amour, écris au sujet de la France… Français, mes enfants, et vous, mes prêtres de France, je vous aime. Soyez sur vos gardes afin de prévenir. L’ennemi de mon amour va vous lancer avant tout son poison à la tête. Soyez sur vos gardes. Ce parti, contrairement au parti communiste, ne nuira pas directement à mes enfants. Il ne détruira pas d’un seul coup le pays que j’aime, mais il le détruira peu à peu. Oui, peu à peu, il va se propager, peu à peu il va vomir sa fumée infernale pour vous faire mourir asphyxiés : il agira de façon à vous éloigner peu à peu de mon amour, pour vous rapprocher progressivement de l’amour profane. Oui, mes enfants, il agira ainsi peu à peu… Ayez confiance en mon amour, CONSACREZ VOTRE PAYS à MON AMOUR… Mieux vaudrait pour la France être gouvernée par un homme du peuple à l’esprit obtus, que de l’être par un ennemi de mon amour qui la mènerait à la ruine complète… » (11 XI 1945, Jésus-Christ à Van)
« France fille ainée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême », Jean-Paul II, Messe du Bourget, juin 1980
« Baptisé solennellement à Reims, la nuit de Noël 496, Clovis entend le redoutable avertissement de saint Remi : « Ce royaume sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi Romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation. » Clovis devient le chef de file d’une longue lignée de princes chrétiens qui présidèrent aux destinées de la France et d’autres royaumes d’Europe, dont certains règnent encore en nos pays voisins. L’avertissement de saint Remi in-vite à porter un regard sur les dons reçus au baptême et sur les responsabilités qui en découlent. Responsabilité relevée par les saints de France : Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Honorat de Lérins, Césaire d’Arles. La mémoire de l’espérance appelle la France à un sursaut spirituel pour agir dans l’Église et dans le monde de manière conforme aux dons reçus depuis des siècles. Les peuples, comme les per-sonnes, ont une âme et une vocation à remplir au cours de leur histoire, l’exceptionnel rayonnement de la France au travers des deux précédents millénaires, s’enracine dans sa vocation chrétienne depuis le Baptême de Clovis en 496. » (Symposium organisé le 1er décembre à l’athénée pontifical Regina Apostolorum, à Rome. Mes-sage similaire dans sa préface du 30 mai 1995)
Mais aussi tant d’autres témoins du Ciel sur le destin de la France, tels Anastase II dans sa Lettre à Clovis en 496-498, Hincmar de Reims en 869, Bossuet, Pie VI en 1793, Dom Guéranger, Le Cardinal Pie à Napoléon III, … etc., etc., ni du chemine-ment providentiel au sanctuaire de Notre-Dame de Rocamadour, préparant par le Jubilé la venue au monde de Jeanne d’Arc et sa mission auprès de Charles VII – « le roi capétiens de toutes les républiques » selon l’expression d’alors, qui vint s’y re-cueillir en revenant des États généraux du Languedoc à Toulouse en 1428 tandis que Jeanne d’Arc commençait sa mission à Vaucouleurs (cf. Henry Montaigu, Rocamadour ou la pierre des siècles, éd. SOS, 1974)
57 apparitions et révélations de Notre Dame reconnues au moins par l’Évêque du lieu : la France est le pays qui a bénéficié du plus grand nombre de manifestions surnaturelles (17), juste devant l’Italie (14).
Il s’agit des apparitions ou révélations suivantes :
833 : Notre-Dame de Boulogne (Boulogne-sur-Mer)
1491 : Notre-Dame des Trois Épis (Trois-Épis)
1519 : Notre-Dame de Grâces (Cotignac)
1649 : Notre-Dame de l’Osier (Vinay)
1652 : Notre-Dame de Toute Aide (Querrien)
1660 : Saint Joseph (Cotignac)
1664 : Notre-Dame de Bon-Rencontre (Le Laus)
1673 : Révélations à sainte Marguerite-Marie (Paray-le-Monial)
1682 : Notre-Dame de Lareu (Alan)
1830 : Apparitions de la Médaille Miraculeuse (Paris)
1836 : Notre-Dame des Victoires (Paris)
1840 : Apparitions de N. D. / scapulaire vert (Blangy)
1846 : Notre-Dame Réconciliatrice (La Salette)
1858 : L’Immaculée Conception (Lourdes)
1871 : Notre-Dame de l’Espérance (Pontmain)
1876 : La Mère Miséricordieuse (Pellevoisin)
1947 : Notre-Dame de la Prière (L’Ile-Bouchard)
Ideslys
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